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Dossier documentaire sur Internet au Canada 2024

Principales constatations

IA générative

Environ un·e Canadien·ne sur six (16 pour cent) affirme avoir utilisé un outil ou une plateforme d’IA générative au cours de la dernière année. 

Hypertrucages

La plupart des Canadien·nes (76 pour cent) croient que la publication ou le partage d’hypertrucages ne devrait pas être autorisé sur les médias sociaux. 

Accéder aux nouvelles

Les principales méthodes pour accéder aux nouvelles en ligne sont la visite de sites de nouvelles/médias précis (35 pour cent) et les recherches Google sur les événements de nouvelles (33 pour cent). 

Confiance à détecter les fraudes

Seulement la moitié (51 pour cent) des Canadien·nes affirme avoir confiance en sa capacité à détecter les fraudes/escroqueries en ligne, ce qui représente une baisse par rapport aux 67 pour cent enregistrés en 2023. 

Crédibilité

La moitié (53 pour cent) des Canadien·nes reconnaissent qu’une entreprise qui a un site Web sont plus crédible. 

 

 

Résultats complets du sondage

Le sondage du Dossier documentaire sur Internet au Canada 2024 a été mené par The Strategic Counsel en mars 2024. Deux mille internautes canadien·nes adultes (de 18 ans et plus) ont été interrogé·es dans le cadre d’un panel en ligne. Le but du sondage était d’observer les tendances dans l’utilisation de l’Internet au Canada. 

Vous trouverez les résultats complets du sondage ici et un sommaire des constatations ci-dessous. 

Full survey results

 


Sommaire

Une connectivité Internet fiable et toujours en service est indispensable pour la population canadienne d’aujourd’hui. Pourtant, un faible pourcentage d’entre nous doit réussir à s’en passer. La liste de nos activités quotidiennes qui n’impliquent pas un certain élément de connexité est courte et ne cesse de raccourcir. 

Même lorsque nous dormons, nos montres intelligentes et autres appareils prêt-à-porter restent connectés, téléversant nos données biométriques vers le nuage. En fait, notre dépendance est si marquée que l’on pourrait être tenté·es de dire que nous sommes entré·es dans l’ère de « l’impossibilité de vivre sans connectivité ». 

Chaque année, CIRA publie le Dossier documentaire sur Internet au Canada pour aider à faire la lumière sur la façon dont les Canadien·nes utilisent l’Internet et pour suivre l’évolution de ces habitudes au fil du temps. Nous publions une série de blogues en quatre parties sur les constatations les plus importantes de notre sondage annuel auprès de 2 000 internautes canadien·nes. Chaque blogue portera sur une tendance précise ou un thème particulier mis en évidence par le sondage et approfondira ce qu’ils nous apprennent sur notre situation actuelle et sur la direction qu’elle pourrait prendre. 

Connectivité

La recherche du Dossier documentaire de cette année réaffirme la réalité d’une connectivité omniprésente et quasi constante pour la grande majorité des Canadien·nes. Conformément aux constatations de ces dernières années, environ la moitié d’entre nous passe plus de cinq heures en ligne chaque jour, que ce soit pour travailler, étudier, magasiner, se divertir ou rester en contact avec ses ami·es et sa famille. 

Il n’est pas surprenant que les obstacles nous empêchant d’être en ligne même pendant de courtes périodes continuent d’être une source de désagréments considérables et, dans certains cas, peut même être une question de vie ou de mort. Dans le sondage de cette année, 20 pour cent d’entre nous ont déclaré avoir rencontré une perturbation importante du service Internet, ce qui représente une baisse par rapport à 27 pour cent l’année précédente. 

Interruptions de service

Bien que les pannes de FSI représentent une part importante des pannes signalées au Canada, les conditions météorologiques exceptionnelles et les catastrophes naturelles, comme la série de crues éclair qui ont frappé la Nouvelle-Écosse en juillet et les feux de forêt qui ont balayé diverses régions du pays pendant le printemps et l’été 2023, continuent de priver la population canadienne de connectivité, souvent pendant de longues périodes. Par exemple, parmi les habitant·es de la Nouvelle-Écosse qui ont signalé avoir subi une ou plusieurs interruptions de service, 92 pour cent des résident·es les ont attribuées aux événements météorologiques et climatiques. 

IA générative

Au cours des dix-huit derniers mois, la croissance exponentielle des robots conversationnels d’IA génératifs, comme ChatGPT d’OpenAI, Gemini de Google et Meta AI, a représenté un changement technologique massif qui a commencé à avoir un impact sur la façon dont les Canadien·nes utilisent Internet. Jusqu’à présent, cet impact a été faible, avec seulement 16 pour cent d’entre nous ayant réellement utilisé un outil ou une plateforme d’IA générative au cours des douze derniers mois, principalement pour expérimenter ou créer du contenu à des fins personnelles. En plus du faible taux d’adoption et d’un certain scepticisme quant aux avantages de l’IA, les craintes concernant la technologie l’emportent actuellement sur l’enthousiasme pour bon nombre de Canadien·nes. Un peu plus de la moitié des répondant·es (51 pour cent) se disent préoccupé·es par les conséquences négatives des outils d’IA générative, tandis que seulement un·e répondant·e sur cinq (17 pour cent) dit être enthousiaste à l’idée de ce que l’IA a à offrir. 

Médias sociaux

Les Canadien·nes ne sont pas encore convaincu·es des avantages des robots conversationnels de l’IA; ils/elles ont également des sentiments mitigés à l’égard d’un autre élément de base de la vie en ligne au Canada : les plateformes de médias sociaux comme Facebook et X (anciennement Twitter). En ce qui concerne Facebook, c’est un peu compliqué. Avec 61 pour cent de la population canadienne qui l’utilisent, cette plateforme domine toujours le paysage des médias sociaux, mais, comme nous l’avons mentionné dans le Dossier documentaire de l’an dernier, elle est toujours plus susceptible que n’importe lequel de ses concurrentes d’être cataloguée comme étant « toxique » (28 pour cent), « addictive » (25 pour cent) et « dangereuse pour les enfants » (28 pour cent). Seulement 14 pour cent d’entre nous ont décrit Facebook comme étant « utile ». Pour nombre de Canadien·nes, X est tout aussi problématique, se classant au premier rang parmi les plateformes sociales favorisant les contenus polarisants (18 pour cent) et la mésinformation (18 pour cent). Une autre préoccupation clé exprimée par plus de la moitié des Canadien·nes est l’impact que la propagation de la mésinformation, en particulier sous forme de hypertrucages dans les médias sociaux, pourrait avoir sur les élections. 


 

Malgré ses complexités inhérentes et les nombreux défis qui doivent être surmontés au fur et à mesure qu’il évolue, Internet continue d’offrir un large éventail d’avantages à la population canadienne, notamment l’accès à l’information et de plus grandes opportunités économiques. Il favorise également un plus grand sentiment de communauté dans notre vaste territoire. 

Restez à l’affût des prochains billets de blogue qui approfondiront les principales constatations du Dossier documentaire sur Internet au Canada 2024. 

 


 

Dossier documentaire sur Internet au Canada 2024

Série de blogue

Suivez de près notre analyse approfondie hebdomadaire des constatations du sondage de cette année. Vous trouverez ici des liens vers les séries de blogues de cette année, publiées chaque mercredi!
Lisez le blogue ici!
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